La quatrième génération de la Dacia Sandero est attendue pour fin 2027. Elle s’annonce plus grande, plus moderne et plus polyvalente. Au programme : un gabarit élargi, un style plus affirmé et une offre double, thermique et électrique, réunie sous une même carrosserie. Sur le papier, la recette conserve les atouts qui ont fait de l’actuelle Sandero le best-seller de Dacia en France comme en Europe auprès des particuliers. La prise de risque reste limitée, mais la promesse est ambitieuse.
Une transition en douceur
Avant ce grand changement, Dacia s’apprête à présenter dans les prochains jours le restylage de la Sandero 3. La citadine polyvalente, dévoilée en septembre 2020 et commercialisée depuis janvier 2021, arrive à mi-carrière. Sa fin de production est prévue pour 2027, date à laquelle la Sandero 4 prendra le relais. Cette nouvelle génération, héritière directe, doit beaucoup à la future Renault Clio 6 avec laquelle elle partagera l’essentiel de ses bases techniques.
Un gabarit en hausse
Ne nous y trompons pas : Dacia ne bouleversera pas la formule. La marque sait que son public apprécie la simplicité, l’efficacité et le rapport prix/prestations. Mais elle n’en reste pas moins attentive à l’évolution du marché. La Sandero 4 gagnera ainsi quelques centimètres pour atteindre environ 4,15 m de long, contre 4,09 m actuellement. Une croissance maîtrisée, déjà observée sur la Clio 6, bâtie sur la même plateforme CMF-B de l’Alliance Renault-Nissan.
Contrairement à sa cousine française, où l’allongement profite surtout au design, la Sandero 4 misera sur le confort intérieur et l’espace de coffre. Les passagers arrière devraient bénéficier de plus de place, une demande récurrente des familles. À bord, la planche de bord intégrera les affichages numériques de 7 pouces et 10 pouces, déjà standardisés dans la gamme Dacia. La logique voudrait que les compteurs à aiguilles soient réservés aux versions d’entrée de gamme, mais leur maintien créerait des complications logistiques coûteuses.
Une double offre thermique et électrique
C’était une promesse de Denis Le Vot, ancien dirigeant de Dacia, et elle sera tenue par Katrin Adt, aujourd’hui à la tête de la marque. La future Sandero sera disponible en version thermique et en version électrique, sous la même carrosserie. Une stratégie qui évite de multiplier les modèles et de fragmenter l’offre, à l’inverse de Renault qui distingue Clio et 5 E-Tech.
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Comme Peugeot avec sa 208 et son E-208, Dacia proposera deux énergies pour un même modèle. La version thermique reposera sur un moteur 1.2 mild-hybrid d’environ 115 ch, déjà largement diffusé dans l’Alliance Renault. Pas de full-hybrid en revanche, cette technologie étant réservée aux modèles supérieurs de la gamme (Jogger, Duster, Bigster).
Une électrique héritée de la Renault 5
La Sandero électrique devrait reprendre à son compte le bloc de 95 ch et la batterie de 40 kWh de la Renault 5 E-Tech d’entrée de gamme, baptisée Five. Ce choix technique la placerait en position idéale face à la future Dacia Spring, dont le nom pourrait évoluer, équipée d’un moteur de 80 ch et d’une batterie de 30 kWh.
L’offre sera complétée par une version GPL de 120 ch, une motorisation que Dacia continue de proposer pour séduire une clientèle fidèle, soucieuse d’économies à l’usage.
Un style plus affirmé
Pour accompagner ces évolutions, le design évolue lui aussi. Sous la direction de David Durand, les équipes ont travaillé une carrosserie plus musclée, mais aussi plus fluide que l’actuelle. La calandre affinée introduite lors du restylage de la Sandero 3 sera reconduite. De nouvelles écopes verticales dans le bouclier viendront renforcer la filiation avec les modèles supérieurs, Duster et Bigster.
Pour contenir les coûts et se distinguer de la Clio 6, pas question d’adopter les poignées de portes arrière intégrées aux montants de custode. La Sandero conservera des solutions plus simples, fidèles à l’esprit pragmatique de la marque.
