Du groupe Renault, les deux sociétés les plus remarquables en termes de volume de ventes sont Renault et Dacia. Tous deux ont leur positionnement très bien établi au sein du secteur.

Le groupe Renault est bien réparti entre la gamme Renault, Dacia, Alpine et Mobilize. À tel point que les deux premiers ont un positionnement clair : Renault exploite la technologie la plus avancée mais dans une dimension utilitaire et pratique « pour tous les publics », tandis que Dacia fait de même avec des modèles « low-cost ».

Dans une récente interview accordée à Auto Motor und Sport avec Guido Haak, membre du conseil d’administration du groupe Renault, ce dernier a clairement expliqué quel sera le positionnement des deux entreprises. De la même manière, il a également assuré que Dacia continuerait à utiliser des moteurs à combustion interne jusqu’à ce que la législation elle-même le permette, laissant l’électrification « pratique » à la marque mère.

En fait, cela est devenu évident ces dernières années, puisque Renault s’est engagé davantage dans les voitures électriques, alors que Dacia ne propose qu’un véhicule « zéro émission », la Spring. Le reste de la gamme de cette dernière se veut accessible, non sans proposer une alternative hybride. Tout cela est nécessaire pour la marque, car, rappelons-le, entrera en vigueur en 2025 une législation qui obligera les entreprises à réduire considérablement leur empreinte carbone.

Afin d’accroître la présence de Dacia sur le Vieux Continent, le responsable a déclaré que « nous examinons actuellement la production en Europe », notamment pour pouvoir produire la Spring sur ce territoire et éviter les tarifs douaniers que l’UE a décrétés sur les voitures électricité fabriquée en Chine. Rappelons que dans les années à venir, Dacia espère lancer plusieurs modèles électriques, comme l’a déclaré son PDG lui-même, Denis Le Vot, dans une récente interview.