Malgré les difficultés liées à son origine chinoise et la baisse des ventes connue ces derniers mois, Dacia a confirmé qu’elle poursuivrait ses investissements pour moderniser la Spring.

La Dacia Spring est doublement pénalisée sur son principal marché, la France, en raison de son origine chinoise : d’une part, les autorités françaises l’ont exclue du bonus écologique car sa production n’est pas réalisée en Europe ; En revanche, il sera affecté par les nouveaux tarifs de l’Union européenne sur les voitures électriques en provenance du pays asiatique.

Même si certaines rumeurs laissaient entendre que cette situation pourrait conduire à une fin prématurée du modèle, la Spring a fait l’objet d’un important restylage cette année. Apparemment, la société roumaine envisage de continuer à y investir.

Dacia a besoin du Spring pour pouvoir se conformer aux nouvelles limites d’émissions européennes, qui entreront en vigueur en 2025. Même si les ventes de la citadine électrique ont chuté ces derniers mois, les nouveaux hybrides Jogger et Duster et le bon accueil du constructeur La gamme GPL devrait compenser cela.

En tout cas, Denis le Vot, PDG de Dacia, a confirmé lors du récent Mondial de l’Automobile de Paris que la Spring est là pour rester. Bien entendu, l’entreprise a exclu de délocaliser sa production en Europe, car il faudrait reconstruire la chaîne d’approvisionnement et le réseau logistique.

En ce sens, il est intéressant de noter qu’on a appris récemment que Dacia n’excluait pas de développer une deuxième génération de Spring basée sur la prochaine Renault Twingo, qui arrivera sur le marché en 2026. Ce modèle, qui sera produit à Novo Mesto (Slovénie), concourra dans la même catégorie (segment A) que la Dacia.

Le Vot indiquait récemment qu’une nouvelle Spring pourrait disposer de la moitié de la batterie du modèle actuel (26,8 kWh utiles, 27,4 kWh bruts), puisque les conducteurs européens parcourent à peine 37 km en moyenne par jour. La Dacia pourrait donc utiliser un pack de plus petite capacité que son cousin Renault ; En effet, ses cellules pourraient être du sodium au lieu du LFP (ferrophosphate de lithium), puisque Dacia étudie l’utilisation de cette chimie dans ses futures voitures électriques.