Dacia confirme que le nouvelle Spring sera commercialisée cet été. Détails !

L’année 2024 présente des incertitudes pour la Dacia Spring, la populaire citadine électrique abordable qui a connu un succès commercial remarquable depuis son introduction en 2021. L’électrique roumaine perd l’accès aux subventions de l’État en France, son principal marché, en raison de la mise en place d’un nouveau système de notation environnementale excluant de facto les modèles produits en Chine.

Réagissant rapidement, l’entreprise roumaine a réduit le prix de départ de la Spring dans l’hexagone à seulement 18 400 euros. Cette mesure vise à maintenir la compétitivité face à de nouveaux concurrents tels que la Citroën ë-C3, et ce, sans l’aide publique. Cependant, cette stratégie pourrait ne pas suffire à maintenir sa position dominante.

Bien que commercialisée depuis seulement trois ans, la Dacia Spring est en réalité une déclinaison de la Renault Kwid conçue pour les marchés émergents et lancée pour la première fois en 2015. En d’autres termes, la Dacia Spring est conçue pour des raisons pratiques en tant que voiture bénéficiant d’une expérience approchant une décennie. Cela se reflète dans des aspects tels que son design, ses équipements technologiques et ses assistants de sécurité.

Consciente que sa longévité pourrait bientôt entraîner des conséquences néfastes, la marque a annoncé qu’elle ferait l’objet d’une importante mise à jour cet été. « Dacia lancera deux nouveaux modèles : le nouveau Dacia Duster, disponible à partir de mars 2024 et la nouvelle Spring 100 % électrique, arborant un tout nouveau design extérieur et intérieur, commercialisé à l’été 2024. Tout porte à croire que la présentation aura lieu lors du prochain Salon de Genève.

Le modèle actuel propose deux moteurs de 45 et 65 ch, ainsi qu’une seule batterie de 26,8 kWh offrant une autonomie respectivement de 230 et 220 km en cycle WLTP. Il est envisageable que la version moins puissante soit retirée de la gamme, tandis que la capacité du pack pourrait légèrement augmenter à 30 kWh. On ignore encore si elle continuera à utiliser des cellules NCM (nickel, cobalt, manganèse) ou, au contraire, adoptera le LFP (ferrophosphate de lithium), plus abordable et très prisé sur le marché chinois.

De plus, des ajustements de tarifs sont possibles. Ce qui semble moins certain, c’est le déplacement de sa production de la Chine vers l’Europe, malgré les rumeurs récentes. Xavier Martinet, directeur du marketing, des ventes et des opérations de l’entreprise, a récemment démenti cette possibilité.