Dacia connaît un succès commercial auprès des particuliers décidément à l’opposé des chiffres du marché européen. Y a-t-il une recette magique ? Le PDG du constructeur roumain Denis Le Vot, nous révèle quelques secrets !
En effet, l’année dernière Dacia a pu vendre plus de 584 000 voitures et au cours des quatre premiers mois de 2023, les commandes sont déjà de 224 000, avec une augmentation de 35 % des ventes.
Selon son PDG, le succès de Dacia tient au type de véhicules proposés : « En ce moment le marché vient vers nous. Les particuliers font des choix responsables face à la hausse des prix, sachant qu’il n’est pas indispensable d’avoir quatre écrans et tous les équipements possibles et imaginables. Nous nous concentrons sur les voitures légères, qui nous font gagner beaucoup de poids par rapport à la concurrence, même si nous avons ensuite des séries limitées plus équipées ». Affirme Le Vot, dans une interview accordée à la chaine française BFMTV.
Par ailleurs, l’introduction prévue en 2025 du SUV Bigster constitue un tournant important pour Dacia, qui va élargir les horizons de la marque sur le segment C : « Avec le Bigster, nous aurons un véhicule qui s’ajoute au Duster et qui peut être une alternative pour les clients qui avaient jusqu’alors choisi des SUV allemands ou japonais. Quant à l’avenir, nous avons déjà introduit la propulsion hybride avec le Jogger et la propulsion électrique avec le Spring qui représente déjà 13 % des ventes globales de Dacia.’’ Ajoute le numéro 1 de la firme de Mioveni.
Dans un avenir proche, même avec l’objectif d’une production exclusivement électrique à partir de 2035, Dacia est en tout cas paré à toute éventualité : « Il faudra évaluer – précise Le Vot – l’impact des futures normes environnementales sur le futur de l’industrie automobile, comme celles imposée par l’homologation Euro 7, qui pourrait coûter environ 2000 euros par voiture. Dans se sens, l’électrification doit être promue en temps voulu, et dans tous les cas Renault est prête à tout type de solution, y compris l’utilisation de l’hydrogène ou des carburants alternatifs’’ précise Denis Le Vot.