Lors de l’événement « Future of the Car » organisé par le Financial Times, Luca de Meo, PDG de la marque française, a révélé que le groupe travaille sur une citadine électrique à bas coût pour concurrencer la Dacia Spring, avec un prix d’environ 15 000 euros. C’est ce qu’a rapporté le site italien BusinessOnline.
Étant donné la rivalité interne avec Dacia, le développement d’une version thermique ou bi-carburant moins chère pourrait même défier la Sandero. Cette initiative vise à démocratiser la voiture électrique en augmentant considérablement les ventes, a déclaré Luca de Meo lors de l’assemblée. « Je souhaite adapter le concept des kei-cars japonaises au contexte européen », a-t-il déclaré. Selon des journalistes britanniques, une petite voiture entièrement électrique basée sur le modèle de kei-car japonaise est en cours d’étude et sera vendue aux alentours de 15 000 euros.
Pour information, les kei-cars sont des voitures citadines extrêmement compactes, similaires à la Dacia Spring, qui se caractérisent par des équipements et des performances limités, mais offrent des avantages indéniables.
Il est important de souligner que le moment de cette annonce est d’une grande importance. Cette déclaration survient alors que la France cherche à modifier les règles d’attribution de l’éco-bonus, ce qui pourrait entraîner des restrictions et exclure de facto les véhicules fabriqués en Chine, tels que la Dacia Spring.
Dans cette optique, Renault n’est pas le seul constructeur généraliste à envisager cette solution. Volkswagen, parmi d’autres, a également exprimé son intention de produire un modèle ID.1, un véhicule électrique encore plus compact et surtout moins cher que l’ID.2 tant attendue. L’objectif dans ce cas également serait de maintenir un prix de vente inférieur à 20 000 euros.
Sur un autre registre rappelons que Dacia a vendu 2.540 véhicules sur le marché britannique, en hausse de 13,54% par rapport à la même période en 2022, où elle avait immatriculé 2.237 unités.